Grenelle : quelle joie!
Cet après midi, j'ai arrêté mon travail vers 16h30. C'était l'heure de l'allocution de Nicolas SARKOZY au terme de la première phase du Grenelle de l'Environnement. J'étais trop impatient et curieux de savoir quels seraient les arbitrages, quel résultat allait sortir de cette inédite démarche. Je reviendrai dans un autre article apporter le détail de ce qu'a expliqué le présidennt. Mais ce soir, je veux écrire à chaud, dans cette joie qui me touche.
J'ai d'abord écouté Jose Manuel BARROSO, puis le vice-président AL GORE, puis notre président à nous, les français. Comment vous dire ce que j'ai ressenti... D'abord de l'intérêt, puis de l'enthousiasme mélangé à tant d'émotions et finallement... de la joie.
Oui, de la joie.
Oh! Je sais très bien que ce ne sont que des paroles. Seuls comptent les actes. Mais quand même... C'est un grand moment, que j'ai pu vivre en direct grâce à la Télévision Numérique (TNT) et grâce à LCP, la chaîne parlementaire (la 13e chaîne).
C'est je crois un tournant pour notre pays. Pour notre histoire. Pour notre continent. Un moment d'autant plus marquant qu'il est apporté par Nicolas SARKOZY et son équipe. Lui qui est entouré de tant de lobbys hostiles, immobilistes, cyniques.
Qui l'eut cru il y a un an?! C'est maintenant un fait : on va enfin avancer. Jamais personne, aucun président ni aucune équipe gouvernementale, n'a entamée pareille concertation ou amené de telles décisions.
Peu m'importe que ces décisions viennent d'un bord ou d'un autre si elles sont bénéfiques pour nous, notre futur, notre économie, notre planète et nos enfants. Ce soir, je suis rempli d'espoir, de confiance pour l'avenir. Mes forces sont ragaillardies : oui, nous prenons le bon cap. Oui, nous allons en fin "arrêter d'être cons".
Je trouve que Jean Louis BORLOO a accompli en quelques mois une mue écologique encore plus rapide et plus surprenante que celle d'Alain JUPPE. Certainement que Nathalie KOSCIZCO MORIZET y est pour beaucoup. Corinne LEPAGE aussi, missionnée par lui depuis deux mois maintenant. D'ailleurs, beaucoup des propositions que Corinne LEPAGE a faites lors de la campagne présidentielle sont reprises dans le Grenelle : les 100,000 emplois créés par le bâtiment écologique, l'inversion de la charge de la preuve pour les produits polluants (à eux de montrer qu'ils ne le sont pas et non aux opposants de montrer qu'ils le sont), la refonte des procédures d'enquête publique aujourd'hui si opaques et si arbitraires...
A tous ceux-là et à ceux qui se sont parlés et écoutés pour en arriver là, ce soir, j'ai envie de dire deux mots :
Merci...
Encore.