CAP21 exige des mesures de dioxine autour de tous les INCINERATEURS français

Publié le par CAP 21 National

 

La réduction des substances chimiques persistantes comme les dioxines et les PCB de type dioxine dans la chaîne alimentaire est un élément primordial pour garantir la santé et la sécurité des consommateurs français. Les dioxines et les PCB, produits toxiques formés lors de combustions incomplètes ont en effet des propriétés toxiques qui peuvent entraîner des problèmes de santé comme certaines formes de cancers, des troubles immunitaires et du système nerveux, des lésions du foie et la stérilité.

Des seuils dans les aliments pour animaux et les denrées alimentaires ont ainsi été fixés en 2002 puis complétés en février 2006 par la Commission européenne laissant ensuite le soin aux autorités nationales d’organiser la surveillance nécessaire.

Les incinérateurs font partie des sources d’émission de dioxines. Même si de nouvelles normes ont été rendues obligatoires depuis le 28 décembre 2005 pour abaisser de manière importante les rejets, des dioxines et PCB continuent d’être rejetés dans l’atmosphère. Une étude que vient de publier le professeur VIEL sur l’usine d’incinération des ordures ménagères de Besançon (usine aux normes) révèle la présence de taux de dioxines très supérieures aux normes dans la zone de panache de l’incinérateur.

Aussi CAP 21, parti écologiste fondé par Corinne LEPAGE, s’inquiète du niveau réel d’exposition des populations dans le panache des incinérateurs français et demande à l’Etat français le lancement d’une campagne nationale de mesures de dioxines dans les œufs complétée des enquêtes sanitaires et vétérinaires qui s’avèreront nécessaires.

Eric DELHAYE
Porte-parole de CAP 21

Publié dans Cap21 Auvergne

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