OGM, parlons en! la région Auvergne prend le pouls de la société civile.
Les quatre débats publics proposés par le conseil régional d’Auvergne se sont déroulés dans cacune des 4 préfectures départementales de la région. Clermont-Ferrand fermait la marche samedi soir.
J’ai pu assisté à celui du Puy en Velay. Et je dois dire que j’ai été agréablement surpris. Non pas parceque le débat serait enfin clair et tranché. Ni que les avis convergeaient vers un hypothétique consensus...
Ce qui m’a surpris, c’est l’opinion publique. Un film présentant le témoignage de 60 auvergnats dits “représentatifs” de la région a été présenté pour lancer le débat. Après la projection du film, on retrouvait des échos assez similaires dans la salle.
En gros, les gens disent des OGM :
- on ne sait pas trop ce que c’est au juste. Même en s’informant, on reste circonspects lorsque les pros et les anti étayent des avis radicalement divergents,
- on comprend qu’il existe des intérêts financiers importants et que l’industrie agro-alimentaire ne donne pas toutes ses informations,
- les risques de contamination sont réels mais les chances de progrès le sont aussi,
- donner le feu vert à la culture des OGM en France entraînerait à plus ou moins brève échéance l’impossibilité d’avoir dans le même temps une agriculture biologique, donc de choisir notre alimentation,
- il existe tout un ensemble de risques dont on refuse de faire l’inventaire et d’estimer les probabilités réelles...
En conclusion, on peut se risquer à résumer ainsi : la plupart des gens ne sont pas foncièrement opposés aux OGM.... MAIS ils exigent que de véritables essais soient réalisés, qu’on les informe sur les résultats. La plupart préfèreraient que l’on reste en phase de recherche et développement tant qu’on ne pourra disposer de résultats fiables et d’un minimum de consensus dans le monde scientifique.
Ceci rejoint d’assez près la position de CAP 21 sur le sujet, puisque CAP 21 s’est toujours prononcé pour la poursuite de la recherche en milieu confiné et pour des actions légales contre les abus ou les désinformations des semanciers ou des laboratoires.
Finallement, dans la salle, les moins modérés étaient.... les experts!
Quant au président du conseil régional, M. SOUCHON, il a été assez peu locace sur les questions qui le concernaient... Pas un mot par exemple sur le voeu du conseil de 2005 d’être la première région d’agriculture biologique de France... alors qu’elle est déjà les premier champ d’OGM!...
A suivre donc...
Adressez vos propres impressions ou informations sur ce débats et ses suites en laissant vos commentaires en dessous de cet article...
J’ai pu assisté à celui du Puy en Velay. Et je dois dire que j’ai été agréablement surpris. Non pas parceque le débat serait enfin clair et tranché. Ni que les avis convergeaient vers un hypothétique consensus...
Ce qui m’a surpris, c’est l’opinion publique. Un film présentant le témoignage de 60 auvergnats dits “représentatifs” de la région a été présenté pour lancer le débat. Après la projection du film, on retrouvait des échos assez similaires dans la salle.
En gros, les gens disent des OGM :
- on ne sait pas trop ce que c’est au juste. Même en s’informant, on reste circonspects lorsque les pros et les anti étayent des avis radicalement divergents,
- on comprend qu’il existe des intérêts financiers importants et que l’industrie agro-alimentaire ne donne pas toutes ses informations,
- les risques de contamination sont réels mais les chances de progrès le sont aussi,
- donner le feu vert à la culture des OGM en France entraînerait à plus ou moins brève échéance l’impossibilité d’avoir dans le même temps une agriculture biologique, donc de choisir notre alimentation,
- il existe tout un ensemble de risques dont on refuse de faire l’inventaire et d’estimer les probabilités réelles...
En conclusion, on peut se risquer à résumer ainsi : la plupart des gens ne sont pas foncièrement opposés aux OGM.... MAIS ils exigent que de véritables essais soient réalisés, qu’on les informe sur les résultats. La plupart préfèreraient que l’on reste en phase de recherche et développement tant qu’on ne pourra disposer de résultats fiables et d’un minimum de consensus dans le monde scientifique.
Ceci rejoint d’assez près la position de CAP 21 sur le sujet, puisque CAP 21 s’est toujours prononcé pour la poursuite de la recherche en milieu confiné et pour des actions légales contre les abus ou les désinformations des semanciers ou des laboratoires.
Finallement, dans la salle, les moins modérés étaient.... les experts!
Quant au président du conseil régional, M. SOUCHON, il a été assez peu locace sur les questions qui le concernaient... Pas un mot par exemple sur le voeu du conseil de 2005 d’être la première région d’agriculture biologique de France... alors qu’elle est déjà les premier champ d’OGM!...
A suivre donc...
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